SuiteĂ  la manifestation de notre opposition aux mesures envisagĂ©es, le gouvernement vient d’annoncer le 2 avril 2009, par la voix du directeur de cabinet de Madame Morano, secrĂ©taire d’Etat Ă  la famille, que les taux d’encadrement des enfants dans les Ă©tablissements et services d’accueil ne seraient pas modifiĂ©s (un adulte pour 5 bĂ©bĂ©s et un adulte pour 8 Lorsdu forum de « Pas de bĂ©bĂ© Ă  la consigne », le 23 mars Ă  la Bourse du travail de Paris , plusieurs enjeux ont Ă©tĂ© abordĂ©s : L’information clef : en France, un enfant sur deux entre 0 et 3 ans n’a actuellement pas accĂšs Ă  un mode de garde collectif : crĂšche, jardin d’enfants ; avec de grandes disparitĂ©s selon les rĂ©gions et dĂ©partements ; la Lemouvement " Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" rĂ©clame entre autre "l’abandon des regroupements d’assistantes maternelles qui constitue le sommet de la dĂ©rĂ©glementation avec l’absence de tout encadrement et le maintien des contrats de grĂ© Ă  grĂ© avec les parents employeurs". Pourquoi ne pas rĂ©clamer un meileur encadrement et une loi spĂ©cifique Ă  ce Avec« pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne », nous exigeons un Plan d’urgence pour un accueil de qualitĂ© en faveur de la petite enfance : 1 - crĂ©ation massive de nouvelles structures collectives pour rĂ©pondre aux besoins d’accueil des familles ; dĂ©veloppement de l’accueil des jeunes enfants exclusivement dans le secteur public ou Ă  but non lucratif, Ă  l’abri de Veniravec pique-nique et des boites Ă  chaussure pour confection de boite Ă  consigne gĂ©ante. NĂźmes : Le collectif 30 ’pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne’ rĂ©unissant CGT, Solidaires, i2TjM4. Comme un peu partout en France, les professionnelles de la petite enfance Ă©taient dans la rue, ce mardi 30 mars, pour s'opposer Ă  la rĂ©forme de l'accueil du jeune enfant portĂ©e par Adrien Taquet, secrĂ©taire d'État en charge de l'Enfance et des Familles auprĂšs du ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©. "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne !" Avec ce slogan reprenant le nom de leur collectif, les professionnels de la petite enfance ont manifestĂ©, ce 30 mars, en dĂ©but aprĂšs-midi, dans les rues de Carcassonne. L'objet de leur mĂ©contentement l'article 99 de la loi d'AccĂ©lĂ©ration et de simplification de l'action publique Asap portant sur la rĂ©forme de l'accueil des jeunes enfants. Une loi portĂ©e par Adrien Taquet, secrĂ©taire d'État en charge de l'Enfance et des Familles auprĂšs du ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©, publiĂ©e le 8 dĂ©cembre dernier et dont le dĂ©cret d'application est prĂ©vu pour septembre. "Une rĂ©forme qui compile tout un tas de petites choses qui nivellent l'accueil des plus petits par le bas", certifie Delphine Le Douarec, reprĂ©sentante de la FĂ©dĂ©ration nationale des Ă©ducateurs de jeunes enfants Fneje. De 7 Ă  5 m2 par enfant Parmi elles, la rĂ©duction du nombre de mĂštres carrĂ©s dĂ©volu Ă  chaque bĂ©bĂ© les normes actuelles sont fixĂ©es Ă  7 m2 et devraient passer Ă  5 m2. "Cette disposition est clairement faite pour Paris oĂč le manque de locaux est flagrant. Mais, ici ! De fait, quand un gestionnaire va vouloir construire une crĂšche, il va s'orienter vers des bĂątiments plus petits... qui lui reviendront moins cher. Et le bien-ĂȘtre des enfants, on en fait quoi?", peste Marie-JosĂ©e AlbĂ©rola, responsable de crĂšche Ă  Narbonne. De mĂȘme, la baisse de qualification on pourra diriger une crĂšche sans expĂ©rience ; un apprenti sera comptĂ© dans les taux horaires ou l'augmentation du nombre de bĂ©bĂ©s par encadrant de cinq pour un on passerait Ă  six pour un inquiĂštent les manifestantes "Et pour les sorties ? Aujourd'hui, c'est un adulte pour deux enfants logique, on n'a que deux mains. Mais Ă  l'avenir, ce sera jusqu'Ă  un pour cinq ! Comment va-t-on faire sachant qu'un enfant qui marche, il faut lui tenir la main, sinon, il s'Ă©chappe ? Pareil pour l'ouverture et la fermeture des structures nous sommes systĂ©matiquement deux, ce sera un Ă  partir de septembre", souligne encore Delphine Le Douarec. Notre mĂ©tier a beaucoup Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es En guise de compensation, l'article 99 de la loi Asap prĂ©voit d'accorder une demi-heure d'analyse de pratiques par personne et par mois "Mais nous l'avons dĂ©jĂ  mis en pratique dans beaucoup de structures et sur un volant d'heures plus large. Parce qu'on fait de plus en plus de soutien Ă  la parentalitĂ© ou d'accompagnement d'enfants en difficultĂ©s. À Narbonne, par exemple, l'analyse des pratiques c'est trois heures par mois. Notre mĂ©tier a beaucoup Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es", prĂ©cise Marie JosĂ©e AlbĂ©rola. Pour les professionnelles de la petite enfance, toutes les mesures engagĂ©es visent Ă  "crĂ©er des places de crĂšches sans donner de moyens, au contraire". VoilĂ  pourquoi environ 80 d'entre elles ont battu le pavĂ© ce mardi aprĂšs-midi "Ce qui peut paraĂźtre peu mais on ne veut pas, non plus, pĂ©naliser les enfants et les parents des sections ont fermĂ© mais les autres sont restĂ©es ouvertes avec des personnels montrant clairement sur un brassard leur opposition Ă  cette loi", conclut Delphine Le Douarec. ï»żDans un communiquĂ© adressĂ© aux candidats aux lĂ©gislatives Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne rappelait que le collectif poursuit son combat pour le dĂ©veloppement des modes d’accueil qui est indissolublement liĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© d’accueil des jeunes enfants. Or, la rĂ©cente rĂ©forme des modes d’accueil et les derniers textes Ă  venir vont signer la dĂ©gradation de cette qualitĂ© le nombre de bĂ©bĂ©s accueillis par en crĂšche peut passer de 5 Ă  6, l’accueil d’enfants en surnombre sera possible tous les jours de la semaine, la surface minimale par enfant sera rĂ©duite dans les agglomĂ©rations denses en population par rapport au reste du territoire, les assistantes maternelles pourront accueillir jusque 8 enfants en pĂ©riode de vacances... Les prochains textes envisagent Ă©galement, au prĂ©texte de la pĂ©nurie de qui s’aggrave, que des personnes sans aucun diplĂŽme ni expĂ©rience auprĂšs de jeunes enfants, au terme d’un simple parcours d’intĂ©gration d’un mois, puissent ĂȘtre recrutĂ©es en EAJE pour une proportion de 15% de l’effectif auprĂšs des enfants. Un "ComitĂ© de filiĂšre" a Ă©tĂ© mis en place pour rĂ©soudre notamment les problĂšmes d’attractivitĂ© des mĂ©tiers de la petite enfance. Les informations qui nous parviennent des travaux de ce comitĂ© nous inquiĂštent fortement, en particulier sur la qualification des toujours au prĂ©texte de la pĂ©nurie actuelle, et donc sur la qualitĂ© future de l’accueil des jeunes enfants. Quant au SĂ©gur de la santĂ©, il ne s’applique toujours pas aux de la petite enfance dont les mĂ©tiers n’ont pas Ă©tĂ© revalorisĂ©s, ce qui est pourtant indispensable si l’on veut rĂ©tablir l’attractivitĂ© du secteur... Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne va interpeller le nouveau gouvernement et les nouveaux groupes parlementaires afin qu’ils reviennent sur les mesures les plus dĂ©favorables de la rĂ©forme impactant la qualitĂ© d’accueil. Nous les alerterons sur l’effondrement des capacitĂ©s d’accueil qui s’annonce si les conditions d’accueil ne sont pas revues, car les risquent, encore plus, de quitter en masse le secteur les tĂ©moignages recueillis depuis un an sur le site en attestent. Nous demanderons aux autoritĂ©s de prendre en compte nos 20 propositions pour redonner toutes leurs places aux bĂ©bĂ©s . Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne reste mobilisĂ© aux cĂŽtĂ©s des des modes d’accueil et se tient prĂȘt Ă  les appeler Ă  redescendre dans la rue dĂšs les premiers temps de la rentrĂ©e pour faire entendre la voix de la petite enfance si les Ă©lus ne redressent pas la barre ! Association Nationale des PuĂ©ricultricesteursdiplĂŽmĂ©es et des Ă©tudiantes01 45 39 97 62132 Avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc75014 ParisSecrĂ©tariat ouvert les lundi, mardi et mercredi - 9h30/12h30 - 13h30/17h l'essentiel Une centaine de professionnels de la petite enfance se sont rassemblĂ©s, ce mardi 14 janvier, devant la prĂ©fecture Ă  Rodez, Ă  l'appel de la CFDT. Les agents des crĂšches, haltes-garderies et les assistantes maternelles refusent les mesures qui dĂ©couleraient de la prochaine ordonnance et dĂ©crets, actuellement Ă  l'Ă©tude. "Les bĂ©bĂ©s ne sont pas des sardines", "les bĂ©bĂ©s ne sont pas du bĂ©tail"..."Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne", des phrases chocs, en forme de slogans. Les professionnels de la petite enfance craignent des conditions d'accueil, au rabais, des chĂšres tĂȘtes blondes. Pour cela, ils se sont rassemblĂ©s, ce mardi 14 janvier, devant la prĂ©fecture aveyronnaise. Travaillant indiffĂ©remment au sein des crĂšches et des haltes-garderies, mais Ă©galement des assistantes maternelles, redoutent la prochaine ordonnance et ses dĂ©crets, sur lequel planche actuellement le gouvernement. Pour les syndicats dont la CFDT Inerco, la CGT et FO, ainsi que le mouvement national "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" les conditions d'accueil des petits seraient assouplies par l'ordonnance. "Nous voulons savoir quel avenir nous attend et comment allons-nous nous occuper des enfants ? On n’entend pas les mettre dans une piĂšce et fermer la porte derriĂšre", explique GaĂ«l Lafarge, secrĂ©taire dĂ©partemental adjoint CFDT. Et d'ajouter "les structures d'accueil sont dĂ©jĂ  saturĂ©es. Aujourd'hui, la capacitĂ© est de 110%. Le gouvernement voudrait la faire passer Ă  115% !". Les manifestants craignent Ă©galement la dĂ©valorisation des diplĂŽmes du personnel. Ce mardi 30 mars, un mouvement de grĂšve national peut perturber l'accueil des tout-petits dans les crĂšches. Ce mardi 30 mars, un mouvement de grĂšve national peut perturber l'accueil des tout-petits dans les crĂšches. PHOTO ARCHIVES PIERRE ROUANET LA VOIX DU NORD - VDNPQR PubliĂ© 30 Mars 2021 Ă  11h43 Temps de lecture 1 min Pas de bĂ©bĂ© Ă  la consigne ! ». C’est le mot d’ordre de ce mouvement de grĂšve initiĂ© ce mardi en France dans les crĂšches, Ă  l’appel de plusieurs syndicats CGT, CFDT, FSU, FO, Sud, et le Syndicat national des professionnels de la petite enfance, SNPPE. Les syndicats montent au crĂ©neau contre la rĂ©forme des modes d'accueil, initiĂ©e par le secrĂ©taire d'État chargĂ© de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet, et lancĂ©e depuis janvier. Cette rĂ©forme prĂ©voit notamment de rĂ©duire le taux d'encadrement des professionnels, en passant d’un professionnel pour six enfants au lieu de cinq enfants qui ne marchent pas, ou huit enfants qui marchent, prĂ©cise Le Figaro. Le texte doit entrer en vigueur Ă  la rentrĂ©e de septembre. Augmenter le nombre de places Cette rĂ©forme doit permettre d’augmenter le nombre de place en crĂšches. Mais toutes les recherches montrent qu’il faudrait une adulte pour cinq bĂ©bĂ©s, voire une pour quatre », s’était dĂ©jĂ  indignĂ©e Birgit Hilpert, porte-parole du collectif Pas de bĂ©bĂ© Ă  la consigne » auprĂšs de 20 Minutes. Le gouvernement va Ă  l’encontre des recommandations des spĂ©cialistes de la petite enfance », ajoute-t-elle. 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