ALyon, Les murs ont la parole 2h30 69002 Lyon Les Lyonnais cĂ©lĂšbres peints en trompe l'oeil A Lyon, nombreux sont les murs qui ont pignon sur rue ! Plus de 160 d’entre eux sont de Lesmurs de la ville sont posĂ©s sur 12 pierres de fondation, et sur ces pierres, il y a les noms des 12 apĂŽtres de l’Agneau. L’ange qui me parle tient quelque chose pour mesurer : c’est un roseau en or. Il mesure la ville, ses portes et ses murs. La ville est carrĂ©e : sa longueur est Ă©gale Ă  sa largeur. L’ange la mesure avec le roseau : il y a 12 000 mesures en longueur, en ï»żLesparents sont rassurĂ©s sur les occupations de leurs enfants quand ils savent qu'ils sont dans la cour de l'Ă©cole ; le fait qu'un enseignant ait utilisĂ© son temps libre pour amĂ©liorer l'accueil Ă  l'Ă©cole, entretient une sorte de prĂ©jugĂ© favorable vis-Ă -vis du travail scolaire, favorise le contact avec eux et aide Ă  faire accepter une pĂ©dagogie qu'ils trouvent parfois dĂ©routante 17L’ange mesure les murs : 144 mesures. L’ange utilise les mesures habituelles. 18 Les murs de la ville sont construits en pierres prĂ©cieuses vertes. La ville est en or pur, aussi transparent que du verre. 19 Les pierres de fondation qui portent les murs de la ville sont dĂ©corĂ©es avec des pierres prĂ©cieuses de toutes sortes. La Avecla participation d’AndrĂ© Dartevelle, RĂ©alisateur, d’Axel Tixhon, Professeur d'Histoire Contemporaine Ă  l'UniversitĂ© de Namur, et de personnes qui ont tĂ©moignĂ© dans le documentaire. Dans le cadre des CommĂ©morations 14-18 En envahissant la Belgique le 04 aoĂ»t 1914, les troupes du Reich dĂ©clenchaient la oKot. Les murs ont la parole Dans le domaine du sensible, de ces voies inexplorĂ©es du cerveau humain, de l’activitĂ© mĂ©diumnique, les relations sont audibles et issues d’un dĂ©terminisme qui relĂšve de mondes transfigurĂ©s en lesquels des Etres s’adressent les uns aux autres d’une maniĂšre qui peut nous apparaĂźtre Ă©trange mais qui restent dans le rĂ©el et ne sont pas les consĂ©quences d’une imagination dĂ©bridĂ©e ou maladive. La transcription, l’émotion, l’intuition sont des vecteurs spontanĂ©s de cette audition qui gĂ©nĂšre des rĂ©vĂ©lations sur des domaines matĂ©riels, spirituels issus d’actes humains qui imprĂšgnent la densitĂ© physique, qui alors devient chargĂ©e d’une Ă©motion particuliĂšre que chacun peut ressentir suivant son degrĂ© de perception. Il est des murs, des lieux, des configurations qui restituent la parole, incitent Ă  la parole et ont pour vocation de donner des indices sur ce qui a Ă©tĂ© fait, sur ce qui a Ă©tĂ© dit, et bien plus sur les actes eux-mĂȘmes qui se sont produits. RĂ©vĂ©lateurs, ils s’intensifient chez le mĂ©dium d’une maniĂšre appropriĂ©e afin que la rĂ©alitĂ© embrase leur densitĂ© et Ă©closent d’une orientation, d’une action en rĂ©paration, ou bien d’une attention tout simplement. Un exemple d’insistance s’est manifestĂ© chez x qui aprĂšs avoir visitĂ© un appartement, n’était pas en accord avec son achat et toutefois se trouva y habiter l’achat de cet appartement ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par y. Des manifestations se produisirent suite Ă  son arrivĂ©e, claquage du bois des tables, des armoires, apparition sauvage notamment d’un personnage monstrueux. Petit Ă  petit les sources se firent plus oppressantes, prenant les contours d’une fixation pathologique, le verbe tuer revenant sans cesse, faisant accroire Ă  x qu’il devenait fou, alors qu’il ne faisait qu’entendre mais qu’il ne devinait pas encore ce que cela signifiait dans le contexte ou il Ă©tait. L’appartement Ă©tait initialement propriĂ©tĂ© d’une famille trĂšs catholique, dont l’un des enfants est devenu prĂȘtre et officie en Afrique. Le fait pour X d’invoquer le Christ suffisait pour apaiser les humeurs qu’il entendait, humeurs qui se transformaient en visions particuliĂšrement sordides, scĂšnes de sodomies, scĂšnes de sexualitĂ© dĂ©bridĂ©es, scĂšnes de luxure Ă©prouvante. Retournant le problĂšme, x se dĂ©cida d’écouter et d’entendre, sans tenir compte de la peur que lui inspirait chaque parole qui rĂ©sonnait des murs et l’enveloppaient comme pour mieux le dĂ©naturer. Il essaya de comprendre, puis petit Ă  petit le terme tuer fut remplacĂ© par la phrase, j’ai Ă©tĂ© tuĂ©. Et cette voix qui lui parlait au-delĂ  du brouillard Ă©mis par le personnage monstrueux qu’il avait vu, Ă©tait une voix d’adolescent qui disait se nommer Itrich Didier. Il Ă©tait scout, et ami des enfants de la famille qui vivait dans cet appartement avant l’arrivĂ©e de x et de y. Il venait suivre l’éducation religieuse qui y Ă©tait dispensĂ©e par un prĂȘtre qu’il nommait Dumont Lionel. De jour en jour la lumiĂšre des explications venait jusqu’à ce jour oĂč x entendit et vit clairement s’inscrire les actes qui possĂ©daient cet appartement. Itrich Didier expliqua qu’il Ă©tait seul avec Dumont Lionel, que ce dernier l’avait approchĂ© et commencĂ© Ă  l’attoucher, et devant son refus, s’était dirigĂ© vers la cuisine pour prendre un couteau et le soumettre Ă  sa volontĂ©. ViolĂ© sous la menace, l’adolescent expliqua que Dumont l’avait tuĂ© pour taire ses cris et profiter de sa dĂ©pouille, puis mutilĂ©. Tout s’expliquait et Ă  la question mais qu’est ce que tu es devenu et qu’est-il devenu, Itrich Didier rĂ©pondit qu’il avait Ă©tĂ© incinĂ©rĂ© par Dumont dans un hospice Parisien dont il ne connaissait pas le nom, mais qu’il savait que ce personnage Ă©tait confesseur Ă  Saint Martial en ArdĂšche, et qu’il n’avait jamais payĂ© pour son crime. DĂšs lors, les murs se turent, ils avaient libĂ©rĂ© leur mĂ©moire et x retrouva son Ă©quilibre, qu’il n’avait jamais perdu au demeurant, mais qu’il croyait corrompu ne reconnaissant pas ses capacitĂ©s mĂ©diumniques. Cette relation n’est qu’une relation parmi tant d’autres que maintiennent secrĂštes bien des Etres Humains de peur de croire qu’ils ont sombrĂ© dans un chaos sans fin, alors qu’ils sont tout simplement en relation avec une histoire, un fait, un drame, ou bien tout simplement une banalitĂ©. Les exemples de ce type ne manquent pas, et il serait intĂ©ressant d’allier Ă  certaines recherches, notamment criminologiques ces restitutions qui permettraient peut ĂȘtre d’élucider un certain nombre de disparitions, de crimes, de faits historiques et divers. © Vincent Thierry The walls have the word In the field of the sensitive one, of these unexplored ways of the human brain, mediumnic activity, the relations are audible and resulting from a determinism which concerns transfigured worlds in which Beings address the ones to the others in a manner which can appear strange to us but which remains in reality and are not the consequences of an unslung or morbid imagination. The transcription, the emotion, the intuition are spontaneous vectors of this hearing which generates revelations on material fields, spiritual resulting from human acts which impregnate the physical density, which then becomes in charge of a particular emotion that each one can feel according to its degree of perception. It is walls, places, configurations which restore the word, encourage with the word and have the role to give indices on what was made, on what was said, and much more on the acts themselves which occurred. Revealing, they intensify at the medium in a suitable way so that reality sets ablaze their density and hatch of an orientation, an action in repair, or of an attention quite simply. An example of insistence appeared at X which after having visited an apartment, was not in agreement with its purchase and however was to live there the purchase of this apartment having been realized by Y. Of the demonstrations occurred following its arrival, breakdown of the wood of the tables, of the cupboards, appearance wild in particular of a monstrous character. Gradually the sources were made more oppressive, taking contours of a pathological fixing, the verb to kill returning unceasingly, making accroire with X that it became insane, whereas it did nothing but hear but that it did not guess yet what that meant in the context or it was. The apartment was initially property of a very catholic family, of which one of the children became priest and officiates in Africa. The fact for X of calling upon Christ was enough to alleviate moods which he heard, moods which were transformed into particularly sordid visions, scenes of sodomies, unslung scenes of sexuality, scenes of testing lust. Turning over the problem, X decided to listen and hear, without taking account of the fear which each word inspired to him which resounded of the walls and wrapped it as for denaturing best. It tried to include/understand, then gradually the term to kill was replaced by the sentence, I was killed. And this voice which spoke to him beyond the fog emitted by the monstrous character that it had seen, was a voice of teenager who said to name Itrich Didier. It was scout, and friend of the children of the family which lived in this apartment before the arrival of X and Y. It came to follow the religious education which was exempted there by a priest that it named Dumont Lionel. From day in day the light of the explanations came so far where X intended and clearly saw to be registered the acts which had this apartment. Itrich Didier explained why it was alone with Dumont Lionel, that this last had approached it and started with the attoucher, and in front of its refusal, had moved towards the kitchen to take a knife and to subject it to its will. Violated under the threat, the teenager explained that Dumont had killed it to conceal its cries and to benefit from its skin, then mutilated. Was very explained and the question but that is what you became and who it became, Itrich Didier answered that it had been incinerated by Dumont in a Parisien old people's home of which it did not know the name, but that it knew that this character was confessor with Saint Martial in Ardeche, and that it had never paid for his crime. Consequently, the walls were keep silent, they had released their memory and X found its balance, which it had never lost moreover, but that it believed corrupted not recognizing its mediumnic capacities. This relation is only one relation among as well others as maintain secret many Human beings of fear of believing as they sank in a chaos without end, whereas they are quite simply in relation to a history, a fact, a drama, or quite simply a banality. The examples of this type do not miss, and it would be interesting to combine with certain research, in particular criminological these restitutions which would allow can be to elucidate a certain number of disappearances, crimes, historical and various facts. © Vincent Thierry Les Cahiers pĂ©dagogiques sont une revue associative qui vit de ses abonnements et ventes au numĂ©ro. Pensez Ă  vous abonner sur notre librairie en ligne, c’est grĂące Ă  cela que nous tenons bon !L’apposition de la charte de la laĂŻcitĂ© » sur les murs des Ă©coles publiques voulue par le ministre de l’Éducation nationale constitue un magnifique objet d’enseignement, au croisement de l’histoire et de l’éducation civique. On pourrait proposer aux Ă©lĂšves de comparer cet affichage Ă  d’autres formes d’occupation graphique de l’espace public. Les tagueurs savent bien que dessiner sur un mur est un acte politique une façon pour des citoyens d’ordinaire peu visibles ou peu reconnus de manifester voire d’imposer leur prĂ©sence aux yeux de tous. Les panneaux publicitaires de quatre mĂštres sur trois exhibĂ©s Ă  l’entrĂ©e des villes ou dans les profondeurs du mĂ©tro font-ils vendre ? En tout cas, ils signalent les Ă©vĂšnements commerciaux, imposent leur message, contribuent Ă  façonner l’image, au sens propre, qu’une sociĂ©tĂ© donne d’elle-mĂȘme. On pourrait leur faire observer sous cet angle les murs de nos Ă©coles. Il y avait, de longue date, la devise rĂ©publicaine sur le fronton de l’entrĂ©e principale, parfois la mention Interdiction d’afficher » en lettres capitales sur les façades. L’intĂ©rieur de l’espace scolaire Ă©tait plutĂŽt rĂ©servĂ© Ă  des affichages Ă  vocation didactique, Ă  commencer par la carte de France, ou, plus rĂ©cemment, les photographies aĂ©riennes de Yann Arthus Bertrand. Aujourd’hui, il parait important d’y apposer la DĂ©claration des droits de l’homme, ou, dorĂ©navant, cette charte de la laĂŻcitĂ©. Les Ă©tablissements privĂ©s regimbent ce n’est pas qu’une question de dĂ©coration ! On pourrait remonter Ă  l’affaire des placards, quand des protestants affichĂšrent une dĂ©claration imprimĂ©e sur la porte de la chambre du roi en 1534, ce qui valut Ă  certains le bucher. On pourrait comparer la reprĂ©sentation classique de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, sous la forme de Tables de la loi, avec de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  l’AntiquitĂ©, Ă  la charte de la laĂŻcitĂ© dont le graphisme s’inspire plutĂŽt de l’univers d’internet, avec des petits bandeaux colorĂ©s sur lesquels on a envie de cliquer pour en savoir plus. On pourrait aussi comparer ce choix d’un affichage avec d’autres formes d’occupation de l’espace et du temps publics par les autoritĂ©s. Le prĂ©cĂ©dent prĂ©sident de la RĂ©publique avait optĂ© pour une lecture obligatoire, celle de la lettre de Guy MĂŽquet. À deux reprises au dĂ©but du siĂšcle, c’est la minute de silence qui avait eu la faveur du chef de l’État, Ă  l’occasion des attentats du 11 septembre 2001 Ă  New York, puis de ceux du 11 mars 2004 Ă  Madrid. Une dĂ©cision politique de cet ordre se situe toujours dans une continuitĂ©. Si jamais Vincent Peillon a songĂ© Ă  une lecture publique par exemple de la Lettre aux instituteurs » de Jules Ferry, le prĂ©cĂ©dent ­Sarkozy a certainement rendu l’idĂ©e caduque. A-t-on Ă©tudiĂ© l’idĂ©e d’une minute de silence Ă  la suite des attaques chimiques dont a Ă©tĂ© victime la population de la banlieue de Damas ? Mais comment maitriser alors les rapprochements incertains avec les attentats d’il y a dix ans ? Dans tous les cas, ces actes de communication de l’autoritĂ© publique signalent un problĂšme, en l’occurence le respect de la laĂŻcitĂ©, qui mĂ©rite une attention particuliĂšre Ils prĂ©tendent produire un effet au moins symbolique, contribuer Ă  y apporter une solution. DĂ©cidĂ©s d’en haut, ils mobilisent les hiĂ©rarchies intermĂ©diaires et le petit personnel Ă  charge pour eux de faire la glose de la geste officielle. Que le problĂšme ne soit pas apparu comme tel dans la vie quotidienne des Ă©tablissements, ou simplement pas prioritaire, ou que cette approche de la solution embarrasse plus qu’autre chose dans un contexte particulier ne compte pas. Alors en faire des objets d’étude en soi est une façon de les prendre trĂšs au sĂ©rieux. En quoi consiste le problĂšme ? En quoi l’affiche, la lecture, la minute de silence ont-elles un effet sur le problĂšme ? Prendre la parole sur ces dĂ©cisions, sur ce qui les a suscitĂ© et ce qu’ils suscitent sont d’excellents remĂšdes contre l’obscurantisme. Article publiĂ© le 25 octobre 2013 Lecture 3 min. Par Par Patrice Bride/ Yannick Noah DurĂ©e 0333 Auteur Grand Corps MaladeCompositeur Jean-Louis Aubert Paroles Y a un mur devant nous Qui empĂȘche de passer Y a plein d'envie derriĂšre Mais comment avancer Les sourires les soleils Sont tout prĂ©s on sait bien Mais ya un mur devant Qui nous empĂȘche de voir plus loin Ce mur est fabriquĂ© de façon colĂ©rique Et de refrains plombants De discours mĂ©diatiques Un mur de pessimisme Et de morositĂ© Moi c'est ce qu'il y a derriĂšre Que j'ai envie de visiter On va franchir les murs On est bien plus grand qu'eux On va gagner c'est sur Je veux tu veux on peut On abattra ces murs Qui nous gĂąchent et nous freinent On va y aller j't'assure La vie en vaut la peine Gardons la dĂ©cence pour ceux Qui ont vraiment froid Les rĂąleurs les plus durs Sont pas ceux que l'on croit Le mur de l'alarmisme Nous fait nous sentir seuls On n'a qu'une vie elle est courte Pas le temps de faire la gueule On va franchir les murs On est bien plus grand qu'eux On va gagner c'est sur Je veux tu veux on peut On abattra ces murs Qui nous gĂąchent et nous freinent On va y aller j't'assure La vie en vaut la peine Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut On a les cartes en main Alors qu'est-ce que l'on craint Si on s'y met ensemble On retrouvera l'entrain On doit pas accepter Qu'un simple mur nous arrĂȘte Abattons ces barriĂšres Elles sont seulement dans nos tĂȘtes On va franchir les murs On est bien plus grand qu'eux On va gagner c'est sur Je veux tu veux on peut On abattra ces murs Qui nous gĂąchent et nous freinent On va y aller j't'assure La vie en vaut la peine Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut Je veux tu veux on peut On peut on peut on peut Tous les ÉvĂšnements Cet Ă©vĂšnement est passĂ© Les Murs ont la parole Alexandre Otele jeudi 20 janvier La Frit Alexandra Fleurantin Kraken » Les sujets traitĂ©s dans les peintures et les dessins d’Alexandre Otele qui a passĂ© deux annĂ©es Ă  l’ESADHaR de Rouen, Ă©pousent obligatoirement une pensĂ©e ou une idĂ©e politique Ă  travers des corps mis en scĂšne pour faire reflĂ©ter l’esprit nĂ©vrosĂ© d’une pĂ©riode dans l’histoire de l’humanitĂ©. Gratuit De retour de Dijon, oĂč je m’étais rendu pour raisons professionnelles, en traversant l’un de ces villages dans lesquels deux maisons sur trois restent volets fermĂ©s et portent au cou une pancarte A VENDRE », une inscription tracĂ©e Ă  la bombe Ă  peinture sur l’un de ces murs sans vie a Ă©veillĂ© mon attention. Elle avait le charme grinçant des expressions Ă  double sens La campagne nous gagne! » A vrai dire la campagne, au vu de l’état des maisons et des lieux traversĂ©s semblait plutĂŽt dans un tel d’état d’abandon, qu’on se demandait si c’était l’expression enjouĂ©e d’un sentiment partagĂ© de retour enthousiaste Ă  la terre ou l’expression immĂ©diate d’une crise touchant les pĂ©riphĂ©ries des grandes villes et les espaces ruraux trop Ă©loignĂ©s de ces derniĂšres. Ou mĂȘme peut-ĂȘtre s’il s’agissait de jeter un regard ironique sur la campagne Ă©lectorale de 2012. Les murs ont la parole, mĂȘme quand il n’y a plus personne pour lire les textes qu’ils portent. J’ai immĂ©diatement pensĂ© Ă  ces quelques expressions murales que j’avais vues la semaine antĂ©rieure Ă  Barcelone, dans l’enceinte de l’UniversitĂ© Autonome, dont celle-ci Incongru dans une UniversitĂ©, peut-ĂȘtre mais elle Ă©tait bien lĂ , sur l’un des murs de l’agora Ă  partir duquel se distribuent les espaces studieux de cette prestigieuse universitĂ©. Jamais dans notre histoire nous n’avons eu autant de textes inscrits sur nos murs et nos façades. Jamais non plus autant d’histoires, de modes d’emplois, de messages brouillĂ©s ou brouillons
 Par exemple, qui aurait cru que les descendants du maĂźtre du dessin et philosophe, Salvador DalĂ­, pourraient aujourd’hui se cacher derriĂšre une mystĂ©rieuse raison sociale dans une rue du Madrid populaire? Ou que citer Joan Manuel Serrat et l’une de ses plus belles chansons Ă©tait devenu la seule manifestation de revendication du droit Ă  la paresse et du dĂ©fi contre l’ennui qui nous guette? Per QuĂš La Gent S’Avorreix Tant? Si Ă©s veritat que l’home pot morir, perĂČ mai la idea, que el sol surt per tothom i un DĂ©u ens vetlla i que la dona i l’or ho poden tot. Si Ă©s veritat que el futur penja d’un fil prim, que la fe mou muntanyes i tenim la vida pel davant. Si Ă©s veritat que val la pena fer-ho bĂ© i que el treball dignifica, per quĂš la gent s’avorreix tant? Peut-ĂȘtre pour recharger nos batteries en optimisme et ne pas sombrer. Navigation des articles

avec eux les murs ont la parole